Déjà ITM l'an dernier à une très honorable 48ème place pour un gain de $156,293, éliminé par Greg Merson, le futur champion, Jean-Yves, notre "bolivien", va-t-il remettre le couvert cette année ?

Après la fin de ce Day#3, à peine à dix-huit place de la bulle, il reste notre seul représentant 46ème/666 avec un total de 597.500 chips après être monté à 750.000 chips. Il débutera le Day#4 au siège 8 à la table Amazon 349. Come on "Scrootch".

En avant pour le Day#5. Journée difficile pour Scrootch qui s'est courbé mais... redressé puisqu'il possède maintenant 945K chips après être monté à plus de 1.100K puis retombé à 400K face notamment aux champions expérimentés que sont Annette Obrestad et Yevgeniy Timoshenko ensuite (déjà 5 ITM dont 2 tables finales cette année aux WSOP). Désormais ITM, déjà assuré d'un gain de $37,019, Jean-Yves peut viser plus haut.

L'aventure s'est toutefois trop rapidement terminée. Jean-Yves termine 163ème avec un gain de $42,990 juste avant un niveau de gain plus élevé. Une journée qui avait mal débuté et qui se clôture dans la précipitation et l'impatience face au AK de Renkers, éliminé lui aussi depuis.

Comme Scrootch avait joué à la table de Greg Merson l'an dernier, éliminé par celui-ci d'ailleurs, misons que cette année aussi il a joué à la table du futur champion. Tentons donc une pièce sur Yevgeniy Timoshenko.

Selon le Media Director Seth Palansky (sur nl.pokernews.com), 10 belges auraient participé au Maint Event et 185 aux 62 events WSOP.

Depuis quelques années, je fournis tous les résultats des différents events des WSOP. Mais cette année, rien ne sera publié. En cause l'organisation des WSOP qui ne publie plus, saud erreur de ma part, la liste des participants. Silence absolu donc sur le nom des participants aux différents événements, seuls les ITM sont publiés.

Impossible donc de faire l'inventaire de l'ensemble de nos participants. On connaîtra les gagnants, pas les autres.

Ne passons donc pas sous silence l'exploit de notre meilleur joueur qui gagne, après celui de 2008, un deuxième bracelet dans l'event#19 et $224.560. Bravo Davidi. 

Impossible également d'ignorer la formidable performance de Michael Gathy qui, après son premier bracelet acquis l'an dernier, conquiert un deuxième bracelet dans l'event#34 qui comptait 1.629 participants. Un gain de $278.613 pour l'ami Michael.

Alors, un troisième bracelet pour la Belgique cette année ? Troisième joueur belge en qualité et déjà assuré d'un gain de $18.407 dans l'event#36 (No-limit Holdem Shootout) - il a aussi décroché une quatorzième place pour $12.601 dans l'event#19 remporté par Davidi Kitai - il figurait dans les douze derniers finalistes. Kevin Vandersmissen allait-il décroché le troisième bracelet belge après sa victoire dans l'Irish Open à Dublin en 2012 ? Las, il lui manque sans doute encore un tout petit quelque chose, il termine onzième. 

"'Vous avez des problèmes avec moi ? C'est avec la vérité que vous avez des problèmes !" Nordine Bouya.

L'affaire de la triche au Partouche Poker Tour 2009 (voir également sur cette page la rubrique Sécurité et Intégrité) prend une autre dimension.

L'accusation de triche ? 

La presse généraliste prend le relais des médias spécialisés.

Le Global Poker Index suspend les deux joueurs.

Cela empoisonne tout le poker. 

Moralité: dès qu'il y a de l'argent à prendre, il y a forcément triche, collusion, corruption, menace, meurtre... Rien d'autre finalement que le reflet de notre société.

à suivre...

La joie du Polonais, vainqueur au WPT de Prague, après une table finale, à mes yeux, de pauvre qualité. Tony Chang, le joueur de Hong-Kong, une véritable serrure qui a bizarrement éclaté, et l'Allemand Bodo Sbrzesny qui n'a pas pu garder la tête froide, ont été éliminés sottement avant Aleksander Lakhov en heads-up final jouant son tournoi sur un 76 de couleur.

Au BOPC, championnat de Belgique de Poker à Namur, c'est un de nos voisins qui triomphe. Après un deal à trois, Paul Berende s'impose devant notre compatriote Christophe Mertens. Voici tous les résultats.

Alors que jouer à crédit devrait être totalement et impérativement interdit, les exemples de Golden Palace et Win2day semblent démontrer le contraire.

L’article 58 de la loi du 7 mai 1999 revu et corrigé par la loi du 10 janvier 2010 se présente comme suit :

« Hormis l'utilisation des cartes de crédit et des cartes de débit dans les établissements de jeux de hasard de classe I, il est interdit à quiconque de consentir aux joueurs ou aux parieurs toute forme de prêt ou de crédit, de conclure avec eux une transaction matérielle ou financière en vue de payer un enjeu ou une perte.

Une opération dont la somme s'élève à 10.000 euros ou plus doit être effectuée au moyen d'une carte de crédit ou d'une carte de débit.

Le paiement au moyen de cartes de crédit est interdit dans les établissements de jeux de hasard des classes II, III et IV et pour les jeux de hasard exploités par le biais d'instruments de la société de l'information.
Les exploitants des établissements de jeux de hasard sont tenus d'informer leur clientèle, de manière lisible et bien apparente, dans tous les locaux accessibles au public, de l'interdiction de consentir un crédit qui est prévue au premier alinéa.

La présence de distributeurs automatiques de billets de banque est interdite dans les établissements de jeux de hasard des classes I, II, III et IV. La présence de changeurs de monnaie dans les établissements de jeux de hasard des classes I, II, III et IV est autorisée. »

Chez Golden Palace et Win2day, vous pouvez pourtant jouer au poker à crédit grâce à votre carte de crédit Visa ou MasterCard.

Même si la loi semble explicite sur le sujet, ces deux sites considèrent donc par extension que le poker sur Internet se pratique dans les établissements de classe I (= les casinos).

Si cette situation est légale, on peut alors suivre ce même raisonnement pour l’article 54 § 2 alinéa 1,

« L’accès aux salles de jeux des établissements de jeux de hasard de classe I et II est interdit aux magistrats, aux notaires, aux huissiers et aux membres des services de police en dehors de l’exercice de leurs fonctions. »

Ainsi que pour toutes les personnes citées dans l’article 54 § 3 et 4 notamment les faillis et personnes sous règlement collectif de dettes

… et l'accès aux sites de poker devrait leur être interdit.

Tout cela devrait aussi signifier par extension que tout joueur de poker sur Internet est identifié dans le registre prévu par l’article 1^er § 1^er de l’Arrêté Royal du 15 décembre 2004.

« L’exploitant d’un établissement de jeux de hasard de classe I ou II ou une personne déléguée par celui-ci doit tenir un registre d’accès afin d’identifier chaque joueur présent dans l’établissement de jeux de hasard de classe I ou II. »

Il nous étonnerait que ce soit le cas quand on apprend que le service informatique de la Commission des Jeux de hasard n'est pas à même de remplir sa mission.

Dans un but de sécurité juridique mais aussi de protection des joueurs compulsifs, il est souhaitable de clarifier la situation.